Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
1. Quand le Dieu des armées te
donnant la victoire
Tu chassas l’étranger et fis sacrer le roi
Jeanne, ton nom devint célèbre dans l’histoire
Nos plus grands conquérants pâlirent devant toi.
2. Mais ce n’était encor qu’une gloire éphémère
Il fallait à ton nom l’auréole des Saints
Aussi le Bien-Aimé t’offrit sa coupe amère
Et tu fus comme Lui rejetée des humains.
3. Au fond d’un noir cachot, chargée de lourdes chaînes
Le cruel étranger t’abreuva de douleurs
Pas un de tes amis ne prit part à tes peines
Pas un ne s’avança pour essuyer tes pleurs.
4. Jeanne tu m’apparais plus brillante et plus belle
Qu’au sacre de ton roi, dans ta sombre prison.
Ce céleste reflet de la gloire éternelle
Qui donc te l’apporta ? Ce fut la trahison.
5. Ah ! si le Dieu d’amour en la vallée des larmes
N’était venu chercher la trahison, la mort
La souffrance pour nous aurait été sans charmes
Maintenant nous l’aimons, elle est notre trésor.