Les récents reportages des médias sur les Hérauts de l’Évangile ont suscité des questions au commissaire pontifical de l’entité, le cardinal Raymundo Damasceno. Il nous incombe donc de présenter quelques éclaircissements.

En ce qui concerne les nouvelles, tendant au sensationnalisme, il faut souligner qu’elles n’ont fait que reprendre d’anciennes accusations, déjà écartées par des décisions des autorités civiles et religieuses compétentes, pour avoir été démontrées comme téméraires et inconséquentes.

Le crime présumé de viol, par exemple, a déjà été classé depuis près d’un an (21/05/2021), car tant la police civile que le ministère public (enquête pénale n° 1503101-98.2019.8.26.0197) ont attesté de l’incohérence absolue de l’allégation. D’autre part, une enquête pénale pour dénonciation calomnieuse a été ouverte contre le requérant.

En outre, il est inconcevable que plus de cinq ans après la mort malheureuse de la jeune Lívia Uchida, une partie des médias insiste encore sur la version du suicide ou même du meurtre, cela même après que les enquêtes de police, examinées par des membres du ministère public et validées par un juge de droit, aient conclu qu’il n’y a aucune preuve de crime, mais plutôt d’un accident domestique. Plus précisément, de manière insouciante et inconséquente, ce que font ces véhicules est de suggérer l’incompétence et/ou l’improbité des autorités constituées qui se sont consacrées à l’élucidation de l’affaire, une posture qui mérite une répudiation véhémente.

En ce qui concerne les autres allégations concernant d’autres crimes hypothétiques, il est possible d’attester que jusqu’à présent, aucun tribunal civil ou ecclésiastique, national ou étranger, n’a déclaré que l’association ou l’un de ses membres a commis un quelconque type de crime.

Il est à noter que les articles récents persistent à ne donner la parole qu’aux opposants de l’institution, alors qu’il existe des centaines de voix favorables. Comme on le sait, parmi les piliers du journalisme figurent l’impartialité, le pluralisme et la défense de la démocratie. Malheureusement, ces principes sont parfois délibérément ignorés.

Dans ce contexte, la récente décision du tribunal de l’enfance et de l’adolescence de la capitale pauliste, rendue à titre provisoire (injonction préliminaire), n’est qu’un chapitre de plus d’un long chemin qui est loin d’être terminé. Les recours appropriés seront déposés contre elle, et il n’est pas opportun de tirer des conclusions hâtives.*

Il convient de rappeler que la nomination de l’archevêque Raymundo Damasceno de Assis en tant que commissaire pontifical pour les Hérauts de l’Évangile ne signifie pas une procédure punitive, comme l’a déjà déclaré le Saint-Siège, mais seulement une aide de l’Église en vue d’améliorer la maturité institutionnelle de l’association.

En ce moment, le commissaire pontifical a rencontré divers secteurs de l’institution afin que, dans un esprit de coopération, et à travers le dialogue et l’écoute – comme l’enseigne le Saint-Père le Pape François – il soit possible de trouver de bons moyens de relever les défis de l’Église au Brésil et dans le monde.

Enfin, les membres du commissariat demandent les meilleures inspirations de l’Esprit de Conseil et les prières de tous pour remplir avec sagesse l’importante mission qui leur est confiée.

Hugo José Sarubbi Cysneiros Oliveira
Conseiller juridique auprès du commissaire pontifical pour les Hérauts de l’Évangile

Brasilia, le 26 avril 2022

Commémoration de Notre Dame Mère du Bon Conseil

(Traduction de l’original en portugais)

* Cette décision liminaire a été suspendue le 2 mai 2022 dans le cadre du procès 2094910-19.2022.8.26.0000