Je ne trouve pas assez de mots pour remercier Notre Dame de la faveur d’avoir vécu dès mes premiers jours, et de mourir, comme je l’espère, dans la Sainte Église, à laquelle j’ai voué, je voue, et j’espère vouer, jusqu’au dernier soupir, absolument tout mon amour ; à tel point que toutes les personnes, institutions et doctrines que j’ai aimées durant ma vie, et que j’aime actuellement, je ne les ai aimées et je ne les aiment que parce qu’elles étaient ou sont conformes à la Sainte Église ; de même, je n’ai jamais combattu d’institutions, de personnes ou de doctrines que parce qu’elles étaient, et dans la mesure où elles étaient, opposées à la Sainte Église catholique.
Je remercie Notre Dame de la même manière — sans qu’il me soit possible de trouver suffisamment de mots — pour la grâce d’avoir lu et diffusé le Traité de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge, de saint Louis-Marie Grignion de Monfort, et de m’être consacré à Elle comme esclave perpétuel. Notre Dame a toujours été la lumière de ma vie ; et de sa clémence j’espère qu’Elle sera ma Lumière et mon Aide jusqu’au dernier moment de mon existence.
Je remercie encore Notre Dame — avec combien d’émotion ! — de m’avoir fait naître de Dona Lucilia. Je l’ai vénérée et aimée autant que je l’ai pu. Et, après sa mort, il n’y a pas eu de jour où je ne me sois souvenu d’elle avec d’indicibles regrets. Aussi, je demande à son âme qu’elle m’assiste jusqu’au dernier moment de son ineffable bonté. J’espère la retrouver au Ciel, dans la cohorte lumineuse des âmes qui aimèrent plus spécialement Notre Dame.
Après ma mort, j’espère prier pour tous avec Elle et les aider ainsi d’une façon plus efficace que durant ma vie terrestre […] à tous et à chacun, je demande fortement et à genoux qu’ils soient pendant toute leur vie profondément dévots de Notre Dame.
Extrait du testament spirituel de Plinio Corrêa de Oliveira