Sainte Jeanne de Valois sera méprisée de tous, même de son père, et finalement répudiée par son mari. Elle aura, malgré tout, mené sa vie avec dignité et sérénité. Elle fondera un ordre religieux et gouvernera efficacement le fief acquis après sa séparation conjugale. Après sa mort, elle recevra l’honneur des autels.
En dépit de tout ce que l’on pouvait dire d’elle, une seule chose comptait : elle était catholique, et cela suffisait. Pour sa sécurité, sa carte de visite était prête : catholique, apostolique, romaine.
Voilà un beau titre ! Cette fierté d’être catholique est à l’origine de ce que Camões appellera « les prouesses chrétiennes ». Lorsque nous avons cette fierté, c’est lorsque nous osons nous lancer. Ce n’est pas que nous sommes plus dans l’ordre des valeurs humaines ; peut-être même que nous sommes moins que certains.
Or, cela n’a pas d’importance. Ce qui est important est le fait d’être catholique, d’avoir reçu le signe du baptême sur le front, d’être des enfants de la Sainte Église catholique, apostolique et romaine.
Plinio Corrêa de Oliveira
(Extrait de conférence du 15/6/1967)