Plinio Corrêa de Oliveira


On dit que la rose est la reine des fleurs, et c’est vrai. Cependant, lorsque nous contemplons certains œillets, tulipes, orchidées, nous sommes portés à nous demander : « Ô rose, qu’a-t-on fait de toi ? ».

Il y a pourtant chez la rose quelque chose d’achevé, de parfaitement harmonieux, quelque chose d’une beauté faite plus de charme que de pulchrum proprement dit, par laquelle elle écarte tout le reste avec naturel, avec cordialité, avec estime pour ce qu’elle écarte. Mais, d’un autre côté, elle est si parfaite, et de telle manière, qu’il est naturel qu’elle soit la reine, qu’elle ne repousse pas, mais attire presque autour d’elle les autres fleurs et sourit. C’est la rose !

Cela est d’autant plus vrai que la Sainte Vierge est invoquée comme la « Rose mystique ». Cela n’aurait pas de sens de l’appeler « Tulipe mystique », « Œillet mystique » ou « Orchidée mystique »… En l’invoquant en tant que « Rose mystique », elle est évoquée comme il se doit.

(Extrait de conférence du 30/5/1987)