Plinio Corrêa de Oliveira
L’homme, qui, en raison du péché originel, est sujet aux maladies les plus afflictives, a souvent recours à la Sainte Vierge, pour lui demander la guérison de ses maux. C’est pourquoi l’Église l’invoque comme la « Santé des malades ».
Il n’est pas rare que la Sainte Vierge permette des maladies et des épreuves physiques afin que les hommes, guéris par son intercession, ressentent la bonté maternelle avec laquelle la Mère de Dieu prend soin d’eux, et soient ainsi plus attirés et conquis par Elle. Notre Dame, Santé des malades, est donc, en premier lieu, celle qui redonne la santé physique aux hommes.
Est-ce tout ? Marie est-elle Mère uniquement lorsqu’elle se soucie de nos maux ? N’est-ce pas aussi une grande faveur qu’Elle permette que la maladie nous afflige et qu’elle dure longtemps ? C’est souvent le cas. La maladie peut être un excellent moyen de nous rapprocher d’Elle, de nous distancer des choses du monde, de comprendre combien la vie est transitoire, de purifier notre âme d’innombrables péchés et défauts. Dans ce cas, la maladie est un bien pour nous. À tel point que nous pouvons dire à la Sainte Vierge : « Si cette maladie est meilleure pour mon âme, je l’accepte. Toutefois, vous avez le pouvoir de l’abréger, si c’est la volonté de Dieu de me faire plus de bien dans la santé que dans la maladie. S’il en est ainsi, si mes péchés ne sont pas un obstacle à votre miséricorde, je vous demande de me guérir. Sinon, j’accepte avec humilité ce que vous m’avez réservé ».
Avant tout, les pécheurs doivent se tourner vers la Très Sainte Vierge Marie, afin qu’Elle redonne la santé à leurs âmes malades de la pire des maladies, qui est le péché.
(Extrait de conférence 8/9/1970)