Saint Olaf II a eu une vie longue et mouvementée, comme celle d’autres saints fondateurs du Moyen-Âge. Il fut l’un de ces hommes à la droite de Dieu, à qui la Providence confère une force particulière pour accomplir des œuvres d’un caractère extraordinaire.

Ce saint roi de Norvège devint le défenseur de l’indépendance nationale, mû non par un patriotisme ordinaire, mais par le désir de la liberté de son pays pour la gloire de l’Église, faisant tout son possible pour rendre sa nation profondément catholique, aspirant aux biens temporels comme un moyen pour la gloire de Dieu et la victoire des intérêts de la sainte Église catholique.

Si, comme nous devons l’espérer, la Norvège revient un jour dans le giron de l’Église catholique, les traditions, l’exemple, les prières et le sang de saint Olaf auront certainement une très grande influence sur cette conversion.