Plinio Corrêa de Oliveira
La sensualité est, avec l’orgueil, l’une des causes profondes de la Révolution. Au contraire, la Vierge, reine et archétype des contre-révolutionnaires, a pratiqué les vertus d’humilité et de chasteté à un degré inimaginable.
Que peut-on dire de la pureté de Celle qui fut immaculée dès le premier instant de son être ? D’Elle découle pour tous les hommes, comme d’une source inépuisable, la vertu de la chasteté. Et parce qu’Elle est incomparablement pure, Marie est, plus que quiconque, la protectrice des faibles, le secours de ceux qui sont aux prises avec les tentations de la chair. Il serait illusoire de penser que, parce qu’elle est très chaste, la Vierge a une horreur invincible de l’impur. Elle a, sans doute, une aversion pour le péché d’impureté, mais elle a de la compassion pour celui qui le commet, et désire l’amendement et le salut de ce malheureux.
La Sainte Vierge est prête à se pencher sur le plus misérable des hommes et à lui dire : « Mon fils, dans quel marécage es-tu tombé ? » Néanmoins, je suis toujours ta Mère, et je me penche donc sur toi, aussi bas que tu sois tombé. Ma miséricorde va jusqu’à l’extrême de ta faiblesse, prête à te sauver. »
(Extraits de conférences du 26/05/1972, 25/09/1990 et 12/07/1991)
